Déguisement de chevalier composé d'un camail, d'un haubert, d'un surcot et d'une ceinture. |
Après les pompiers (ici) l'an dernier, me voilà plongée dans l'univers des chevaliers. J'avoue que je n'y connaissais pas grand chose en matière d'armure. Mais maintenant, je sais faire la différence entre un tabard et un haubert !
Le surcot (ie la tunique qui recouvre la cotte de maille) est cousue dans un coton assez épais. Pour le blason, j'ai d'abord pensé utiliser la technique du freezer paper pour faire un pochoir et le peindre. Mais j'ai eu peur que la peinture craquelle. Du coup, j'ai réalisé un appliqué en simili cuir. J'ai cherché un modèle de lion héraldique sur internet puis je l'ai imprimé sur du Vliesofix, collé sur le simili, ce qui m'a permis de découper plus facilement mon motif. Ensuite, pas de secret, il faut s'armer de patience pour surpiquer le plus proprement possible.
J'ai eu beaucoup de mal à dénicher le tissu adéquat pour la cotte de maille. J'ai fini par trouver mon bonheur sur internet chez Tissus Lionel. L'illusion est bonne mais le tissu semble fragile. Je ne suis pas sûre que les manches résistent longtemps aux scratches du bouclier. Les bords du camail (ie cagoule en cotte de maille) et l'encolure du haubert (ie tunique en cotte de maille) sont finies à l'aide d'un biais élastique argenté.
Pour la ceinture, rien de plus simple, une sangle en simili cuir, deux boucles et le tour est joué ! Comme ça, Enzo n'a besoin de personne pour mettre son déguisement.